Le canelé
Grande spécialité de Bordelais, ce week-end nous découvrons le canelé, un petit gâteau parfumé au rhum et à la vanille et en forme cylindre strié. Nombreuses sont les façcons d'écrire «canelé», depuis « cannelé » jusqu’à «canelet», de « canelet » à « canuale ». Il est aussi connu comme le « millas-canelet » ou même la « millason ». Habitant de Paris, je n’ai pas la possibilité d’acheter un canelé dit « authentique » de Bordelais. Ainsi, j’ai cherché une maison spécialisant dans la fabrication des canelés à Paris et je suis tombé sur Lemoine, une entreprise familiale comprenant 6 générations de maître-artisans dont le savoir-faire des canelés est renommé. Les canelés se vendent en deux formats : un canelé de taille moyenne et un canelé de taille grande. Vu le gourmand que je suis, j’ai pris un grand ainsi que 5 macarons (à savoir cacahuètes, Nutella, noisette, caramel au beurre salé et arlequin). En fait, la vendeuse a été si généreuse qu’elle m’a offert un macaron supplémentaire à l’arlequin gratuitement.
Avant d’analyser le canelé, je veux dire un petit mot sur les macarons que j’ai mangés. Dans un premier temps, je les ai tous trouvés très jolis, surtout celui à l’arlequin dont la coque colorée (au rose et au vert) a beaucoup attiré l’œil. Dans un deuxième temps, ils ont été tous délicieux, mais celui qui m’a surtout plu a été le macaron aux cacahuètes. Grand amateur des cacahuètes ainsi que du beurre de cacahuètes, ce dernier a été divin à mon avis.
Quant au canelé, regardons d’abord l’aspect visuel. Grand et régulier avec une croûte épaisse et bien caramélisée, le canelé de Lemoine m’a beaucoup plu. Quoique plus gourmand que le canelé « moyen », le grand canelé a été néanmoins très mignon, grâce notamment à sa jolie forme cylindrique et ses bords striés.
Gustativement, le canelé a été très réussi. D’abord, le contraste entre la pâte hyper moelleuse à l’intérieur et la croûte hyper caramélisée à l’extérieur a été très intéressant. En plus, le canelé a été très savoureux. Bien que la croûte a été fort caramélisée (presque carbonisée!), elle n’a pas été amère. En fait, elle a été légèrement sucrée. En ce qui concerne la pâte à l’intérieur, elle a été aussi très goûteuse. Encore que le rhum ne me plaise pas trop, il a été bien contrebalancé par la note sucrée de la vanille.
Pour conclure, le canelé de Lemoine a été un vrai succès. Je lui une notation de 4 sur 5.
Notation : 3,5/5
Prix : 1, 50 € le grand canelé
Pâtisserie : Lemoine, 74 rue Saint-Dominique, 75007 Paris, France
L’histoire du canelé
L’origine du canelé daterait du XVIème siècle quand le couvent des Annonciades à Bordeaux spécialisait dans des « canelets » ou « canelats », à savoir des friandises en frome de bâtonnets. À l’époque, Bordeaux avait un port très renommé où on importait des produits dits « exotiques », tels du rhum, de la vanille et des épices. Suite à la chasse des religieuses de leur convent en 1790, le canelé a presque disparu. Cependant, en 1830, la recette de ce dernier a été reprise par des pâtissiers Bordelais pour devenir une vraie spécialité de la région. En 1985, une confrérie du Canelé a été fondée afin de protéger cette gourmandise locale. Par conséquent, le canelé est une appellation déposée.
Le nom de ce gâteau fait référence au moule dans lequel le canelé est cuit, c’est-à-dire un moule cuivré étamé et à bords canelés.
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