Le Merveilleux

Publié le par Robert Greene

Le Merveilleux

Au-revoir aux classiques et bienvenue aux nouvelles créations ! Ayant fini le tour des grands classiques de la pâtisserie française ainsi que la viennoiserie et les petits classiques, je souhaite découvrir la pâtisserie française dite « contemporaine ». Pour commencer, j’ai suivi les conseils de la mère de ma colocataire qui m’a fortement conseillé de goûter le Merveilleux. Pour acheter ce dernier, pas question d’aller à n’importe quelle boulangerie, je me suis rendu directement chez le créateur de ce dernier, soit chez Le Merveilleux de Fred.

Avant d’arriver, je savais exactement ce que je voulais prendre : l’Incroyable, une meringue enrobée de crème foutée au spéculoos et de copeaux de…chocolat blanc ! Rien que cela justifie l’appellation de ce petit bijou. Qu’est-ce que j’étais soulagé de constater qu’il en restait deux quand je suis arrivé ! En faisant la queue, le petit gourmand au cœur de moi a pris le contrôle. Au lieu d’acheter un Merveilleux, j’en ai acheté deux ! J’ai beaucoup hésité entre le Sans-Culotte (celui au caramel) et le Magnifique (celui au praliné), mais trop prude pour acheter un gâteau « nu », j’ai pris le Magnifique (je plaisante, la vendeuse a prétendu que le Magnifique est meilleur).

Le Merveilleux

Rentrer après l’achat, c’était la course contre la montre. Etant donné qu’il fait particulièrement chaud à Paris en ce moment, je craignais que la crème ne tourne. Franchement, je crois que les gâteaux ont plus souffert dans le métro (où il faisait hyper chaud) que dehors !

Le Merveilleux

D’abord, examinons l’Incroyable. Visuellement, cette petite bouchée m’a interpellé tout de suite. Quoique très mignonne, les morceaux de chocolat blanc m’ont donné une seule envie : dévorer l’Incroyable! Toutefois, j’ai résisté ce fort désir et j’ai savouré le petit gâteau. À la hauteur de son nom, l’Incroyable a été incroyable. Alors que la meringue a été un peu croustillante, la crème fouettée a été légère et aérée. Par ailleurs, les copeaux de chocolat blanc ont apporté une jolie note de sucre qui m’a conquit.

Le Merveilleux Le Merveilleux

Ensuite, regardons le Magnifique. Comme son confrère, le Magnifique n’est pas prétentieux ; il est exactement cela, magnifique ! Encore le goût de l’Incroyable m’a plu davantage (il est difficile de couronner le chocolat blanc), la texture du Magnifique m’a plus marqué. En effet, les éclats d’amandes et de noisettes ont apporté un côté croustillant qui a été rien que sidérant.

Le Merveilleux
Le Merveilleux

Toute réflexion faite, la dégustation du Merveilleux a été une réussite indiscutable. Il est impossible de départager les deux gâteaux précités et donc je leur attribue une notation magnifique, voir incroyable, de 5 sur 5.

Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007
Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007

Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007

Notation : 5/5

Prix : 1 € 50 la bouchée (2 € 95 le Merveilleux individuel)

Pâtisserie : Le Merveilleux de Fred, 94 Rue Saint Dominique, 75007

Le Merveilleux

L’histoire du Merveilleux

Création de Fréderic Vaucamp, le Merveilleux est le prédécesseur de la « Tète de nègre ». En effet, Vaucamp a revisité cette dernière (dont le nom était plutôt controversé) en 1985 pour fabriquer une pâtisserie plus légère et à nombreux parfums. Le Merveilleux est devenu rapidement une gourmandise phare de Lille.

L’appellation « Merveilleux » fait référence aux Merveilleuses, à savoir des femmes de l’ère du Directoire (1795-1799) qui s’intéressaient fortement à la mode (décolletés, perruques…) et aux plaisirs de la vie. Leurs homologues : les Incroyables, c’est-à-dire des hommes portant des vêtements colorés, des cravates, de grandes culottes.

Quant à la recette de base, le Merveilleux se compose de la meringue et de la crème fouettée. Plus précisément, le gâteau consiste d’un cœur de crème fouettée encadré par deux coques de meringue italienne. Les coques sont enrobées de la crème foutée avant que le gâteau soit roulé dans des copeaux de chocolat, saupoudré de sucre glace et enfin surmonté de chantilly. Alors que d’autres boulangeries ont imité cette pâtisserie épatante, le secret de fabrication de Vaucamp reste inconnu.

Chez Les Merveilleux de Fred, les gâteaux sont réalisés devant les clients. On y trouve plusieurs formats (bouchées, individuels, gâteaux) ainsi que de nombreux saveurs (café, praliné, chocolat noir, cerise, caramel, chocolat blanc-spéculoos). Aujourd’hui, on trouve des boutiques de Vaucamp non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Angleterre.

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L
Frédéric Vaucamps n'a pas inventé le merveilleux, qui existe depuis bien plus longtemps dans presque toutes les boulangeries belges (déjà dans les années 50). Il a juste repris quelque chose qui existait déjà et l'a décliné en différents parfums.
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B
Ben oui, c'est bien ce qui est dit dans l'article ! Mais Fred a revisité un gâteau un peu lourd en le transformant en un délice de goût et de légèreté !!!